Warzone : la triche explose dans le mode classé, ce streamer pousse un énorme coup de gueule
Dans une vidéo devenue virale, le créateur britannique Stodeh pousse un coup de gueule glacé : le mode classé de Warzone est en train de sombrer, gangrené par une triche omniprésente et sournoise.
Stodeh, l’un des streamers les plus respectés de la scène Call of Duty, documente dans une de ses dernières vidéos un phénomène malheureusement bien connu : les tricheurs sont de retour, et ils ne se cachent même plus. Dans une session classée, il se retrouve face à un joueur aux comportements si étranges qu’il décide de revoir toute la partie… et découvre l’impensable.

Crédit image : Activision
Un replay accablant
La vidéo de Stodeh, publiée en juin 2025, montre en détail un adversaire dont les réflexes paraissent « trop parfaits pour être honnêtes ». Soupçonneux, le streamer se met à observer son gameplay en spectateur. Résultat : le joueur traque chaque ennemi avec une précision surnaturelle, anticipe tous les déplacements, et ne semble jamais surpris.
Le verdict tombe vite : le wallhack est évident. Pourtant, aucune alerte, aucun bannissement en direct, aucune sanction visible.
« On voit clairement qu’il sait exactement où nous sommes à tout moment… c’est tellement frustrant. »
— Stodeh, streamer et créateur de contenu spécialisé Warzone
Stodeh s’interroge alors, répétant à plusieurs reprises que le joueur sait exactement où ils sont à chaque instant, qu’il est incompréhensible qu’un compte puisse rester actif après cinq matchs classés et qu’on ne peut rien faire contre ça, pendant que Ricochet reste inactif.
Le cauchemar du mode classé
Avec le retour de Verdansk, Activision promettait un renouveau anti-triche et un mode classé enfin digne de ce nom. Mais la réalité est tout autre. Avec cette nouvelle vidéo, Stodeh pointe un problème plus grave encore : la triche est devenue discrète… mais systématique. Aujourd’hui, de plus en plus de joueurs n’hésitent pas à gravir les échelons dans Warzone grâce à des cheats premium. Fini les aimbots voyants : place désormais aux wallhacks furtifs et aux « smart cheaters », ces tricheurs « intelligents » qui adaptent leur comportement pour passer sous le radar et rester indétectables.
Ce glissement insidieux sape tout l’intérêt du mode compétitif. Les matchs classés sont souvent corrompus dès les premières minutes, de nouveaux comptes boostés artificiellement apparaissent constamment, et Ricochet, le fameux système anti-triche, reste désespérément inefficace malgré les grandes promesses d’Activision. Un constat amer partagé par d’autres figures de la communauté, comme Nadeshot, qui a récemment dénoncé l’explosion de la triche dans Call of Duty.
Une épidémie qui dépasse Warzone ?
Le cas de Stodeh n’est pas isolé. Dans une récente déclaration, Minh Le, co-créateur de Counter-Strike, estimait que la triche touche jusqu’à 40 à 50 % des parties en ligne sur certains jeux compétitifs.
Une statistique glaçante qui pose une question douloureuse : peut-on encore faire confiance aux systèmes anti-triche ? Dans Warzone, malgré les efforts affichés d’Activision, les résultats peinent à se faire sentir. Et lorsque même les créateurs les plus modérés jettent l’éponge, c’est le signe que le malaise est profond.